(Article paru le 30 octobre 2011 dans le Journal Saint-François)
Malgré une certaine mécanisation, la majeure partie des travaux de creusage se fait au pic, à la pelle, à la brouette et à la sueur de front des ouvriers. Le racloir est aussi utilisé pour enlever la première couche du sol qui est faite d’argile brune. Qu’est-ce que le racloir ? C’est une pelle géante tirée par des bêtes de somme qui permettait ainsi de décalotter le sol.
Heureusement, les ouvriers avaient un atout : le cheval de fer. En effet, des rails de chemin de fer étaient installées dans le fond du canal afin d’évacuer la terre creusée par les vaillants travailleurs.
Quelques informations techniques sur le canal et les grandes lignes du projet
Généralités techniques
Profondeur du canal : 2,4 mètres à 8 mètres
Hauteur : illimitée
Longueur : 880 mètres
Largeur : 40 à 50 mètres
Le projet consiste à :
Procéder à la réouverture du canal
Aménager une promenade riveraine
Aménager des quais d’amarrage
Aménager un pont piétonnier ouvrant
Aménager quatre terrasses en bordure de la promenade
Protéger et mettre en valeur un site patrimonial reconnu par le gouvernement du Québec
Pourquoi rouvrir le canal ?
« Un très grand nombre de réussites en matière de revitalisation urbaine en Amérique du Nord sont liées directement à la revitalisation des plans d’eau et des berges des villes concernées. Baltimore et son Inner Harbour, Cleveland et les Flats, les berges le long du canal Érié, San Antonio et son River Walk. Revitalisez vos berges et vos plans d’eau et vous ramenez ainsi la vie au cœur des villes, parce que c’est vraiment là que ces villes ont commencé à vivre ».
Citation de Madame Ann Breen, présidente du Waterfront Center de Washington, un organisme international voué au développement des rives, lors du Colloque des préfets et maires de la grande région de Montréal en 1996.